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Suicide à la SNCF : on en sait plus sur le profil du conducteur du TGV

Bruno Rejony était aussi « profondément affecté et éprouvé par l’éducation de son enfant autiste » qui a notamment dû être hospitalisé plusieurs fois, soulignaient nos confrères du Parisien et RMC.

« Il devait partir à la retraite l’année prochaine »

Pour autant malgré ses soucis, Bruno Rejony ne montrait pas de signes de détresse ou d’isolement : « Trente minutes avant de monter dans son TGV, il n’a donné aucun signe de détresse. Il était toujours souriant et disponible. Il devait partir à la retraite l’année prochaine », confie son collègue et ami de la CGT Saint-Étienne Stéphane Colin qui ne le voit « pas commettre un tel geste ».

L’enquête confiée à la gendarmerie devra établir les causes de la mort du cheminot. Des analyses de vidéosurveillance sont en cours.

Un hommage aura lieu dans les prochains jours.

Un conducteur de 52 ans se suicide

Un geste tragique sur les rails. Mardi 24 décembre au soir, à la veille de Noël, un conducteur de TGV de la SNCF âgé de 52 ans s’est suicidé en sautant de sa cabine alors que son train roulait à pleine vitesse. L’incident, survenu près de Crisenoy en Seine-et-Marne, a perturbé le trafic ferroviaire et affecté des milliers de passagers qui n’ont pas pu rejoindre leurs proches pour le réveillon de Noël.

On en sait plus sur le profil psychologique du conducteur

Mais au-delà des conséquences techniques, c’est un profond drame humain qui touche la famille du défunt, ses collègues cheminots et la SNCF tout entière. Ces dernières heures, des détails sur le profil psychologique du conducteur ont été dévoilés dans les médias, permettant de comprendre un peu mieux son geste tragique.

Un enfant autiste souvent hospitalisé

Originaire de Saint-Étienne, le conducteur, prénommé Bruno, était décrit comme une personne généreuse et engagée. Ancien secrétaire syndical de la CGT-Cheminots, il s’était investi dans de nombreux combats sociaux. Mais derrière cette façade de militant infatigable, se cachait une souffrance personnelle immense. Père d’un enfant autiste ayant nécessité des hospitalisations à répétition, Bruno venait également de vivre une rupture amoureuse.

« Bruno, c’était un mec en or mais torturé »

Un ami proche, encore bouleversé, confie à RMC : « Bruno, c’était un mec en or mais torturé. Il me disait qu’il n’allait pas bien. Mais je ne pouvais pas imaginer qu’il mette fin à ses jours, surtout dans ces circonstances ».

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