«Quatre enfants ?! Prenez-les et cassez-vous ! Je ne supporterai pas ça !», s’emporta mon mari

Dans les heures suivantes, des femmes du village sont arrivées. Galina a balayé le sol couvert de sang tandis que Nina a commencé à changer les draps. Klava, la grand-mère a, elle, apporté une marmite chaude. Aucun mot superflu. « On ne laisse pas une femme seule dans ces moments-là », a-t-elle murmuré.

La première nuit est souvent la plus longue. Tandis que les quatre petits souffles emplissaient la pièce d’un air chaud, la mère des quatre enfants a alors décidé de prendre son téléphone. À l’autre bout du fil, on a pu entendre un laconique : « J’arrive ».

Le lendemain, son père est arrivé, usé, mais droit. Il a vidé ses poches sur la table et inspecté la maison. Une scie, quelques planches et des clous ont ensuite marqué le début d’un nouveau départ. « On va faire tenir tout ça, tu verras », a-t-il dit en tapotant l’épaule de sa fille.