Nicolas, 18 ans : l’espoir du rugby français est mort d’un…
Dans le calme habituel du quartier du Polygone, à Valence, l’après-midi de ce vendredi 1er novembre a pris un tournant tragique avec le décès d’un jeune homme de 18 ans, fauché par les balles en pleine rue. Ce quartier, proche du centre-ville, a été témoin d’une scène de violence qui a rapidement mobilisé les services de secours. Lorsque les pompiers sont arrivés, le jeune homme, grièvement blessé et en arrêt cardiaque, n’a malheureusement pas pu être sauvé malgré leurs efforts.
Peu après 16 h 30, le quartier du Polygone s’est figé dans le silence alors que les enquêteurs prenaient possession des lieux pour débuter leur travail. La piste d’une fusillade liée au trafic de stupéfiants est, d’après une source policière, envisagée sérieusement. En effet, la nuit précédente, une altercation avait éclaté devant une discothèque de Saint-Péray, en Ardèche, à quelques kilomètres de Valence. Cet incident avait laissé trois blessés, dont un jeune homme de 22 ans touché grièvement à la tête.
Une montée des tensions et des renforts de sécurité
Face à la gravité des événements, les autorités locales ont pris des mesures immédiates. La préfecture de la Drôme, dans un message publié sur le réseau social X (anciennement Twitter), a annoncé le déploiement de la CRS 83 dans les rues de Valence dès la nuit de vendredi, avec un objectif clair : rétablir la sécurité et apaiser les tensions qui semblent monter dans certains quartiers. La volonté des autorités est de prévenir toute recrudescence de violence et d’assurer aux habitants un environnement sûr, sans laisser place à une quelconque forme de loi de la rue.
Nicolas Daragon, ministre délégué chargé de la sécurité quotidienne et également maire de Valence, s’est rendu sur place en compagnie de Thierry Devimeux, préfet de la Drôme. Ensemble, ils ont souhaité montrer leur soutien aux forces de l’ordre déjà mobilisées et rappeler leur détermination à endiguer cette spirale de violence.