L’état va verser une prime exceptionnelle le 1er avril à tous les français

Les arrêts de travail moins bien indemnisés par la Sécu
Mauvaise nouvelle pour certains salariés du privé. A compter du 1er avril, leurs arrêts maladie pourraient leur coûter plus cher. En effet, à cette date, les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale (IJSS) seront calculées sur la base de 1,4 Smic, contre 1,8 Smic précédemment. Si votre salaire est précisément compris entre ces deux bornes et que votre employeur ne complète pas les indemnités de la Sécu, la perte peut être conséquente. Dans ce cas de figure, un salarié payé 3 243,24 euros brut par mois (1,8 Smic) fera une croix sur 355 euros s’il est arrêté un mois.
Les règles du chômage durcies
Fin du sursis pour les demandeurs d’emploi. Au 1er avril 2025, les règles d’indemnisation, qui devaient changer au 1er janvier dernier, évoluent. Tout d’abord, pour l’ensemble des personnes inscrites à France Travail, l’indemnisation va baisser. En effet, le montant qui leur sera versé chaque mois sera désormais calculé sur la base de 30 jours. Exit donc les allocations de retour à l’emploi (ARE) déterminées sur 31 jours. A la clé, une perte de 5 à 6 jours d’indemnités par an pour tous les demandeurs d’emploi.
Les chômeurs seniors vont également être impactés sur leur durée d’indemnisation. Alors qu’un demandeur d’emploi de 53 ou 54 ans perçoit actuellement son ARE pendant 22,5 mois, cette durée passe à 18 mois, soit autant que n’importe quel allocataire. Pour toucher une allocation pendant 27 mois, soit la durée maximale, l’âge minimum est repoussé de 55 à 57 ans.
Prêt à taux zéro : bonne nouvelle pour les acheteurs de maisons neuves
Bonne nouvelle pour les acheteurs de maisons neuves : à partir du 1er avril 2025, le prêt à taux zéro (PTZ) sera de nouveau accessible pour l’achat de maisons individuelles neuves, partout en France. Jusqu’ici, il était réservé uniquement aux appartements neufs en zones tendues. Cependant, les conditions seront moins avantageuses pour les maisons : la part financée par le PTZ (la quotité) sera comprise entre 10% et 30% selon les revenus, contre 30% à 50% pour les appartements. Les détails doivent encore être confirmés par décret. Dès le 1er avril, le PTZ pourra aussi financer ces deux solutions méconnues pour acheter à moindre coût : les opérations de co-acquisition et de démembrement.