Je suis une femme ronde qui a osé porter un bikini pour la première fois et voici comment j’ai été traité.
La jeune femme a également déploré les stéréotypes qui associent systématiquement la pratique sportive à un physique “fin et sec”. Elle a rappelé que les athlètes peuvent avoir des morphologies variées et que cela ne remet pas en question leurs compétences ou leurs performances. “Attaquer le physique des gens, ce n’est pas marrant”, a-t-elle conclu, envoyant un message fort contre la grossophobie et les jugements hâtifs.
Ce message de Romane Dicko résonne particulièrement à l’approche des Jeux olympiques, où les athlètes sont souvent soumis à une pression médiatique et sociale intense. En partageant son expérience, elle espère sensibiliser le public à la diversité des corps dans le sport et encourager le respect envers tous les athlètes, quels que soient leur taille ou leur poids.
Romane Dicko incarne ainsi une nouvelle génération de sportifs qui n’hésitent pas à s’exprimer sur des sujets sensibles et à défendre leurs valeurs. Alors qu’elle s’apprête à représenter la France sur la scène internationale, elle rappelle que le sport est avant tout une question de talent, de travail et de passion, et non de conformité à des normes esthétiques arbitraires.
Avec ses médailles, ses titres et son parcours académique impressionnant, Romane Dicko est bien plus qu’une athlète : elle est un modèle de résilience et de détermination. Son message contre la grossophobie et les préjugés est un appel à la bienveillance et au respect, des valeurs essentielles tant dans le sport que dans la vie quotidienne. Alors que les projecteurs se braquent sur Paris pour les Jeux olympiques, Romane Dicko prouve que la véritable victoire réside dans la capacité à surmonter les obstacles, qu’ils soient physiques, mentaux ou sociaux.
