“Je crois avoir tissé un lien avec les Français.“ Quand et quelles mesures envisage Gabriel Attal pour la présidentielle.

Entre Gabriel Attal et Gérald Darmanin, la guerre de succession à Emmanuel Macron est officiellement ouverte, éclaire Libération, ce samedi 13 juillet.
Une double casquette et de grandes ambitions. Ce samedi 13 juillet, Gabriel Attal a été désigné par les députés Renaissance pour présider leur groupe à l’Assemblée nationale, comme plusieurs médias s’en sont fait l’écho, parmi lesquels Franceinfo. Le Premier ministre – qui a annoncé remettre sa démission au président de la République à la suite des résultats des élections législatives anticipées, mais qui continue d’assurer l’intérim, conformément à la volonté d’Emmanuel Macron – était le seul candidat en lice pour présider le groupe de son parti.
L’homme politique de 35 ans ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, et il a déjà les yeux rivés sur l’élection présidentielle française de 2027. La course à l’Élysée est lancée, et Gabriel Attal a notamment pour adversaire le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Entre les deux hommes, “c’est complètement la guerre”, illustre, dans les colonnes de Libération , ce samedi 13 juillet, un témoin de la brutalité qui se joue entre les deux camps.
“C’est un vrai truc de droite de chercher à créer ses petites armées. Gabriel est à la base un loup solitaire, mais il est en train de constituer sa meute”, explique un proche du Premier ministre auprès du quotidien national. “Gabriel est un homme sain, capable de se poser et de s’entourer pour décider, loue quant à elle Prisca Thévenot, la porte-parole du gouvernement.
Il sait que ‘leader’, ce n’est pas le faire dans la terreur et les petits coups.” Un quolibet à demi-déguisé vis-à-vis de Gérald Darmanin. “Gabriel Attal dégueule des boules puantes sur Darmanin à longueur de journée”, renchérit de son côté un proche du ministre de l’Intérieur.