“J’ai tout perdu” : Pascal Praud ruiné, il avoue vivre dans sa voiture « depuis trois ans…
Ce monde du sport, il l’a vite intégré, notamment en rejoignant l’équipe de *Téléfoot*, une expérience qui lui a permis de couvrir les plus grands événements sportifs internationaux. « Pour la Coupe du Monde en Italie, en 1990, j’avais 25 ans et j’étais logé au Parco dei Principi, un cinq-étoiles, avec Thierry Roland et Jean-Michel Larqué. C’est extraordinaire, la vie d’un journaliste de sport », se remémorait-il. Mais même si cette vie lui semblait extraordinaire, Pascal Praud aspirait à quelque chose de plus.
En 2014, il avait déjà commencé à diversifier ses activités avec *Le Praud de l’info* sur RTL, mêlant humour et actualité. Cette transition du sport à l’information a marqué le début d’une carrière médiatique florissante, où il est devenu une des figures incontournables du journalisme. Toutefois, cette omniprésence a un coût.
Pour être à la hauteur de ses engagements, Pascal Praud commence ses journées bien avant l’aube. Le réveil sonne à 5h45, et son matin est consacré à la préparation minutieuse de ses émissions. Cela inclut la lecture de la presse, la préparation des sujets, la planification des transitions et la définition du conducteur des émissions. Il s’agit d’un travail complexe qui exige une précision rigoureuse pour que chaque programme soit parfait.
Mais comment fait-il pour gérer un emploi du temps aussi chargé ? Le secret de sa récupération réside dans une pratique assez singulière : la sieste. Après un déjeuner à la cantine d’Europe 1, Pascal Praud profite d’un court moment de repos dans sa voiture, garée dans le parking. « Quarante minutes de sieste dans le parking, allongé dans ma voiture avec un masque et des boules Quies », confiait-il au *Parisien*. Cette pause, bien que spartiate, lui permet de recharger ses batteries et de se préparer pour la suite de sa journée marathonienne.