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“Il n’était pas tout seul” : le conducteur qui s’est jeté du TGV était avec sa…
“Il était très sympathique, très posé, très combatif”
D’après Cécile Cukierman, sénatrice communiste de la région, toujours citée par la radio : “Il était très sympathique, très posé, très combatif, souligne-t-elle. Il était toujours bienveillant. Il prenait toujours du temps pour expliquer les situations et les luttes qu’ils portaient. En public, il ne renvoyait pas une telle souffrance personnelle.” Alors que rien ne laissait présager d’un tel geste, le cheminot, qui travaillait depuis 1997, devait bientôt prendre sa retraite.
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Jusqu’à 5 heures de retard
Le suicide, survenu à pleine vitesse, a déclenché les systèmes de sécurité automatiques du train, provoquant son arrêt d’urgence sur les voies. Cet arrêt a perturbé l’axe Sud-Est, l’un des plus fréquentés du réseau ferroviaire. En tout, une dizaine de TGV et 10 000 passagers ont été affectés, certains accusant jusqu’à cinq heures de retard. Pour beaucoup, c’était une nuit de Noël bouleversée.
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Un véritable drame humain
Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a salué le fonctionnement des systèmes de sécurité, tout en évoquant un « drame humain avant tout ». Cependant, ses propos maladroits sur la possibilité de conséquences plus graves ont suscité une vive controverse, notamment parmi les cheminots.
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Des tests psychotechniques
Cet événement tragique relance le débat sur le suivi psychologique des conducteurs de train. À leur embauche, ces derniers passent des tests psychotechniques destinés à évaluer leurs réflexes et leur résistance au stress. Cependant, selon Bernard Aubin, secrétaire général de la Fédération indépendante du rail et des syndicats des transports, ces tests restent insuffisants : « Ce sont des mesures d’aptitude, pas des bilans psychologiques réguliers. »
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