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C’est la guerre : Après l’Ukraine, Vladimir Poutine voudrait s’attaquer à un nouveau pays, la France en danger…

Poutine envisage donc une réponse qu’il prétend «symétrique», estimant que les pays qui permettraient à l’Ukraine de frapper le sol russe entreraient de facto en conflit direct avec la Russie. Il se réserverait ainsi le droit de fournir des armes à des pays «tiers», afin qu’ils ciblent des intérêts stratégiques occidentaux. Par ailleurs, des responsables américains ont affirmé que la Russie prévoit d’envoyer des navires de combat dans les Caraïbes durant l’été pour des exercices navals coordonnés avec le Cuba et le Venezuela. Autrement dit, Moscou semble «multiplier les menaces d’extension du conflit en Ukraine à d’autres horizons et fait miroiter un risque de prolifération des armes entre les mains d’ennemis de Washington», résume pour France 24 Jeff Hawn, spécialiste de la Russie à la London School of Economics.

Quel pays serait «assez fou» pour accepter la besogne ?

Mais la réalité de ces menaces reste floue. Quels seraient ces pays ? Avec quelles armes ? Parmi les hypothèses de leur mise en oeuvre, «Moscou pourrait envoyer davantage d’armes à la Biélorussie (principale alliée de la Russie, NDLR), mais ça ne changerait pas grand-chose, elle n’est que le prolongement de son bras en quelque sorte», considère le général Jean-Claude Allard, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS).

On pourrait imaginer une menace du côté de la Corée du Nord, du Venezuela ou de Cuba, pays soutiens de la Russie depuis son invasion de l’Ukraine en 2022. Tout comme l’Iran, même si «livrer des équipements militaires à l’Iran n’aurait pas tellement de sens puisque c’est l’Iran qui fournit des armements à la Russie». En revanche, «si Poutine souhaite réellement faire monter la pression dans le camp occidental, on peut imaginer que la Russie aide Téhéran à développer son programme militaire nucléaire. C’est l’hypothèse la plus grave», envisage Jean-Claude Allard. Quant à fournir des moyens à des entités non étatiques terroristes, «la Russie est elle-même visée par ces groupes», commente-t-il, faisant référence à l’attentat à Moscou le 24 mars qui a provoqué la mort de 137 personnes.

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