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C’est la guerre : Après l’Ukraine, Vladimir Poutine voudrait s’attaquer à un nouveau pays, la France en danger…

Vladimir Poutine a averti mercredi 5 juin que si l’Ukraine utilise des missiles fournis par des pays occidentaux pour attaquer la Russie, Moscou répondrait de manière «symétrique», visant potentiellement les intérêts occidentaux via des pays intermédiaires.

Un conflit avec l’Occident par pays interposés ? C’est ce qu’a laissé entendre Vladimir Poutine lors d’une conférence de presse ce mercredi 5 juin, en évoquant la possibilité pour la Russie de livrer des armes à des pays tiers susceptibles de frapper les intérêts occidentaux, si l’Occident devait autoriser l’Ukraine à frapper la Russie avec ses missiles longue portée. «Si quelqu’un considère possible de fournir de telles armes dans la zone de combats pour frapper notre territoire (…), pourquoi n’aurions-nous pas le droit de fournir nos armes du même type dans des régions du monde où seront frappées les installations sensibles des pays qui agissent ainsi contre la Russie ?», a lancé le président russe devant les médias internationaux.

Ces propos surviennent à un moment où les pays occidentaux envisagent sérieusement d’autoriser l’Ukraine à utiliser les armes à longue portée qu’ils lui fournissent, pour frapper directement le territoire russe, sous certaines conditions. Toucher l’archer plutôt que la flèche en quelque sorte, pour permettre à Kiev d’être plus efficace. Le président français Emmanuel Macron a rappelé jeudi, lors de sa prise de parole à l’occasion du 80e anniversaire du Débarquement, sa volonté d’accorder cette possibilité aux Ukrainiens. «Les Russes attaquent maintenant depuis la Russie. Comment dire aux Ukrainiens qu’ils ne peuvent pas neutraliser ces menaces ?», a-t-il interrogé. D’autres pays alliés de l’Ukraine, comme le Royaume-Uni, la Suède, les Pays-Bas ou l’Estonie, y sont favorables. Les Etats-Unis et l’Allemagne se montrent prudents mais leur position évolue. Seule l’Italie demeure fermement réticente, par peur de provoquer une escalade militaire.

Moscou fait miroiter un risque de prolifération des armes

Jusqu’à présent, c’est une «ligne rouge» que les Alliés se sont imposée et ont tenu avec intransigeance : l’interdiction pour les Ukrainiens d’utiliser les armements et munitions occidentales pour frapper en Russie, afin d’éviter que le conflit ne s’étende à une guerre directe de l’Otan avec Moscou, première puissance nucléaire mondiale, rappelons-le. Une position qui va de pair avec le refus d’envoyer des troupes occidentales en Ukraine, et le débat «armes défensives» versus «armes offensives».

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