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Après NRJ12 et C8, une nouvelle chaîne va mettre la clé sous la porte, les téléspectateurs vont devoir se passer de…
Après neuf ans d’existence, cette chaîne diffusée sur le canal 30 de la TNT vient de fermer ses portes. Un véritable crève cœur pour les membres de ses équipes qui, pour certains, ont tenu à s’exprimer une dernière fois.
Clap de fin pour BFM Paris, devenue ensuite BFM Paris Ile-de-France ! Ce vendredi 14 mars à 20 heures, la chaîne diffusée sur le canal 30 a cessé d’émettre. “BFM Paris Île-de-France c’est terminé… On se quitte avec le sourire grâce à un dernier bêtisier, merci infiniment pour votre fidélité”, a-t-on pu lire dans une publication divulguée sur X (anciennement Twitter). Une décision attendue puisque le projet de fermeture avait été dévoilé en décembre dernier.
C’est avec beaucoup d’émotion que la présentatrice de l’ultime émission, Alexia Elizabeth, a tenu à remercier les téléspectateurs pour leur fidélité au cours de ces neuf années d’existence mais aussi à rendre hommage aux membres de l’équipes qui l’ont rejoint sur le plateau. “C’est un grand moment d’émotion pour tout le monde autour de ce plateau. On va se laisser sur un bêtisier parce qu’il vaut mieux se quitter en riant un petit peu”, a-t-elle alors annoncé sous les applaudissements de ses camarades. Sur le site de la chaîne, le couperet est également tombé : “Ce vendredi 14 mars, la chaîne BFM Paris Île-de-France arrête d’émettre. L’ensemble de l’équipe vous remercie infiniment pour votre fidélité durant ces neuf années”.
Marquée par des événements majeurs comme l’incendie de Notre-Dame de Paris en 2019, BFM Paris Ile-de-France n’aura pourtant jamais cessé de perdre de l’argent. En effet, alors que les neuf autres chaînes locales du groupe “cumulent entre 4 et 6 millions d’euros de pertes“, selon nos confrères de La Lettre, BFM Paris Île-de-France “a perdu (à elle seule) deux à trois millions d’euros par an depuis son lancement par Patrick Drahi et Alain Weill” en 2016. Une fermeture inéluctable donc pour la chaîne qui, comme le précisent Puremédias, “employait 27 journalistes en CDI et 5 collaborateurs au sein de la régie publicitaire fin 2024”. Le groupe Altice Media, propriété de Rodolphe Saadé et actuellement en grande difficulté, a fait savoir qu’elle favoriserait “la mobilité interne” et procéderait au reclassement de ses salariés.
