Angélique Angarni-Filopon élue Miss France : la robe qui fait jaser…

Le soir de l’élection, il n’y a pas une seconde à perdre. « Quand les finalistes sont annoncées, nous n’avons que cinq minutes pour qu’elles enfilent leurs robes de sacre. Les filles se changent en une vitesse éclair alors qu’elles sont encore toutes émues, et on ajuste tout pour qu’il n’y ait aucun faux pas à l’écran. » Habituée à une telle pression, Nazli Mendes a ses astuces imparables : si jamais l’une des robes ne convient pas en longueur, le pistolet à clip vient à la rescousse pour raccourcir l’ourlet. « S’il y a un accroc, mon assistante Djamila est prête avec son aiguille dans une main et son ciseau dans l’autre pour rectifier. Tout est millimétré »

Chaque robe est aussi dotée de laçages dans le dos, afin que le buste puisse être facilement serré. C’est ce qui a sauvé Eve Gilles le soir de son élection en 2023 : « Non seulement sa robe pesait 13 kilos mais en plus, elle était un peu grande pour elle… c’était une taille 34, alors qu’à ce moment-là, Eve faisait une taille 32. Elle avait perdu du poids pendant la préparation, donc on a resserré son corsage au maximum », se souvient la designer.

Après l’élection, l’aventure Miss France continue pour Sima Couture

Une question subsiste : que deviennent toutes ces robes après le concours ? Sima Couture offre les 30 robes de l’ouverture à chacune des Miss régionales et un modèle est exposé en boutique pendant plusieurs mois. La gagnante du concours conserve aussi sa robe de sacre, comme le veut la tradition. « À la sortie de nos ateliers en Turquie, ces pièces d’exception valent quand même entre 500 et 600 euros », précise Nazli Mendes. Certaines robes de sacre seront exposées au musée Miss France, dont l’ouverture est prévue à Saint-Raphaël en 2026.