Angélique Angarni-Filopon élue Miss France : la robe qui fait jaser…
Exit les robes blanc pur, de moins en moins appréciées face caméra, accusées de créer des halos désagréables pour le téléspectateur. Le noir, trop connoté deuil, est aussi proscrit, au même titre que les tissus transparents. « On ne peut pas voir un sein apparaître en-dessous, ça ferait polémique ! souligne la créatrice. Les décolletés sont autorisés mais ils ne doivent pas être vulgaires. Il faut conserver une certaine élégance pour les robes, même si on a vu les Miss en maillot de bain juste avant. »
Robes de secours et corsets ajustables : Sima Couture, reine du plan B
À partir d’octobre, période à laquelle la liste des trente Miss régionales est complète, une course contre la montre commence. Comme personne ne peut prédire quelles Miss seront finalistes, Nazli Mendes doit anticiper chaque cas de figure avec des robes en double. « Nous faisons 17 robes pour le top 15 et huit robes de sacre pour les cinq finalistes, qui sont terminées en deux ou trois semaines. J’ai 80 personnes qui travaillent dessus ! » dévoile-t-elle. Bien que Sima Couture connaisse les mensurations de chaque Miss, certaines perdent du poids durant le voyage de préparation. « Pour éviter toute erreur, on prévoit des robes de toutes les tailles, du 34 au 40. »
L’étape du 9 décembre est le point d’orgue de ce travail de longue haleine. Nazli Mendes empile dans sa voiture toutes les pièces fraîchement débarquées de son atelier en Turquie, direction le Futuroscope pour une journée d’essayages. Toutes les Miss essayent les créations de Sima et défilent devant le comité, qui juge des retouches à effectuer. Point positif de cette journée à flux tendu : la belle camaraderie et l’excitation qui règne entre les candidates à l’approche du jour J. « Il y a une très bonne entente entre elles cette année », assure Nazli Mendes.