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Angélique Angarni-Filopon élue Miss France : la robe qui fait jaser…

« Le comité a vu que Sima Couture avait les épaules pour relever le défi »

Montmagny, le 27 novembre. À peine entrés chez Sima Couture, nous sommes projetés dans un monde de tulle, de sequins et de jupons volumineux. Nous trouvons Nazli Mendes au beau milieu de ses préparatifs pour le concours de beauté. « Sima Couture était une marque bien connue avant de devenir partenaire de Miss France. On a habillé des célébrités pour le Festival de Cannes et Georgina Rodriguez en couverture de L’Officiel. Le comité a donc vu que l’on avait les épaules pour relever le défi d’habiller les principaux tableaux », commence-t-elle.

Déjà membre des jurys de Miss Côte d’Azur, Miss Nord-Pas-de-Calais puis de Miss Ile-de-France, l’ancienne directrice de ressources humaines se lie d’amitié avec Diane Leyre lors de l’édition 2022. « C’était l’année où Sylvie Tellier a quitté la direction du comité et où Nicolas Fafiotte, créateur très lié au concours, a laissé sa place. Ils cherchaient de nouveaux designers alors Diane m’a organisé une rencontre avec Frederic Gilbert, actuel président de la société Miss France et encore producteur à cette époque. » Le courant passe entre eux, à tel point que l’ancien bras droit d’Alexia Laroche-Joubert offre à Nazli Mendes ce contrat prestigieux. « Avant que Sima n’arrive à Miss France, les créateurs n’avaient le droit d’habiller les Miss que pour un seul tableau. On est la seule marque couture sur le concours aujourd’hui. »

Transparences interdites, noir proscrit… un cahier des charges très codifié

Si Miss France est une vitrine de choix pour Sima Couture, la charge de travail est conséquente. Premier défi : créer les 30 fourreaux en sequins dorés et col montant pour l’ouverture de la cérémonie. « Ce n’est pas moi qui décide des inspirations de ces robes. Miss France, c’est un vrai show, imaginé par Frédéric Gilbert et Amandine Catala, costumière de l’élection. Ils ont donc des demandes précises par rapport à la mise en scène qu’ils prévoient », confie Nazli Mendes. La créatrice est informée du thème en juillet (intitulé cette année « Le grand bal des Miss ») puis elle reçoit les croquis en septembre. Elle présente ensuite divers tissus et motifs que le comité valide, avant de lancer la production en novembre.

Les 30 Miss régionales dans leurs robes dorées. PIERRE VILLARD/SIPA

Côté robes du top 15 et robes de sacre, réalisées avec 140 mètres de tulle et des cristaux de Swarovski, la pression est double : « Pour ces pièces, je n’ai pas de dessins, donc c’est compliqué ! Ils me donnent des moodboards avec des photos de ce qu’ils souhaitent pour les manches, l’encolure, les couleurs etc. » S’ensuivent de nombreux allers-retours entre le comité, Nazli et ses ateliers. La designer conserve donc une part de liberté dans ses propositions, tout en étant tenue de respecter certaines interdictions. « Le comité met un point d’honneur à ce que les tissus soient qualitatifs. Il ne veut pas que ça fasse bas de gamme. Il faut que ce soit lumineux, spectaculaire et étincelant. »

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