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À 59 ans, sa retraite de chauffeur-routier surprend les Français “Après toutes ces années de loyauté et de dure labeur…”

DECRYPTAGE – Le métier de conducteur routier traverse une crise de recrutement sans précédent. Salaire, conditions de travail, départs à la retraite… Pourquoi ce secteur peine-t-il autant à attirer des candidats ? Avec près de 22 000 postes non pourvus en 2023, la situation ne cesse de s’aggraver.

Depuis des années, le secteur du transport routier fait face à une pénurie de candidats. Les employeurs peinent à recruter alors que les offres d’emploi dépassent largement les candidatures. D’après les dernières statistiques de France Travail, les difficultés de recrutement pour les entreprises sont au niveau le plus élevé.

Un constat renforcé par la dernière étude de l’Union des entreprises de transport et logistique de France (Union TLF). Selon cette étude, centrée sur le métier de conducteur routier, près de 40% des dirigeants de ce secteur déclaraient rencontrer des problèmes de recrutement en octobre dernier. En 2023, d’après l’Union internationale des transports routiers (IRU), 22 000 postes de conducteurs routiers n’étaient pas pourvus. Une tendance qui devrait s’aggraver dans les années à venir : l’Union TLF prévoit que d’ici une décennie, le manque de conducteurs et conductrices routiers pourrait atteindre 70 000 postes non pourvus.

Cette pénurie s’explique notamment par un renouvellement insuffisant des effectifs. L’étude souligne que pour 10 conducteurs qui vont partir à la retraite, il y a seulement trois jeunes recrues qui prendront la suite. En plus de cet effet démographique s’ajoute également l’augmentation des besoins à livrer dans les années à venir.

Conditions de travail et rémunération : des freins majeurs ?

Pour Nancy Noël, déléguée générale adjointe de l’Union TLF, ces difficultés s’inscrivent dans un contexte général. «Depuis la crise sanitaire du Covid-19, il y a beaucoup de secteurs qui ont des difficultés de recrutement, on se retrouve donc en concurrence sur le marché de l’emploi», détaille l’experte en charge des affaires sociales de l’organisation. Cette situation est aggravée par une chute du ratio candidat/offre : à l’été 2024, on comptait seulement 1,4 candidat par offre d’emploi, contre un ratio de 2 il y a une décennie.

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