Ma fille a pris cette photo pendant que nous étions dehors pour voir l’aurore. ? Elle a agrandi cette photo, que j’ai encerclée. Est-ce que quelqu’un d’autre peut voir cela, ou est-ce que notre imagination nous trompe ?
En Colombie, une découverte stupéfiante a secoué le cimetière d’Envigado, une petite ville située dans la banlieue de Medellín. Ce qui s’annonçait comme une matinée ordinaire pour le gardien du cimetière a rapidement pris une tournure inquiétante lorsqu’il a remarqué que les portes de l’enceinte avaient été ouvertes sans autorisation. Intrigué et quelque peu inquiet, il s’est avancé dans le cimetière pour inspecter les lieux. C’est à ce moment-là qu’il a fait une découverte qui allait marquer à jamais cette journée : une tombe avait été profanée et son cercueil avait disparu.
Le choc de cette révélation a immédiatement alerté le gardien, qui a décidé de contacter les autorités locales. Selon les premiers éléments de l’enquête, le cercueil exhumé portait le numéro 30 et était situé dans le pavillon 18 du cimetière. Cet acte de profanation a suscité de nombreuses interrogations et a mis en émoi la communauté locale. Qui avait osé s’introduire dans le cimetière en pleine nuit pour dérober un cercueil ? Et surtout, dans quel but ?
Rapidement, la police colombienne a été dépêchée sur place pour sécuriser la zone et commencer les investigations. La scène du crime a été examinée minutieusement dans l’espoir de retrouver des indices permettant d’identifier les auteurs de cet acte. En parallèle, un prêtre a été appelé sur les lieux afin de procéder à des bénédictions et à une prière pour l’âme du défunt, une manière de restaurer un semblant de paix dans ce lieu sacré.
L’identité du cadavre volé n’a pas tardé à être révélée. Il s’agissait de Junior Roldan, un Équatorien tristement célèbre pour son passé criminel. Ancien chef du puissant gang Los Choneros, il avait été retrouvé mort le 6 mai dernier, une balle dans la tête. Son décès avait mis fin à une existence marquée par la violence et le crime organisé. Comme personne ne s’était manifesté pour réclamer son corps, il avait été inhumé dans le cimetière d’Envigado le 18 mai, dans une quasi-indifférence. Selon le journal colombien El Tiempo, aucun membre de sa famille ni aucun ami n’avait assisté aux funérailles. Seuls les responsables de l’inhumation et quelques employés du cimetière étaient présents.
La disparition du cercueil de Junior Roldan a immédiatement soulevé des suspicions. Qui pouvait bien être à l’origine de cette profanation et pour quelle raison ? Plusieurs hypothèses ont été évoquées. Certaines sources ont suggéré que des membres de son ancien gang pourraient avoir voulu récupérer son corps pour lui offrir des funérailles dignes de son statut au sein de l’organisation criminelle. D’autres ont avancé la possibilité d’une vengeance posthume, certains de ses ennemis pouvant vouloir profaner sa dépouille pour envoyer un message fort à ses anciens complices.
